Bernard

Semer et moissonner

Mon témoignage pourrait aussi s'intituler "Donner et recevoir".  Vous l'avez compris, il s'agit de l'expérience que j'ai faite en soutenant l'oeuvre de Dieu.

 

Mon premier don

J'avais 11 ans lorsque mes parents m'ont emmené à un rassemblement chrétien.  Il y avait là un stand d'une radio chrétienne qui avait attiré mon attention par sa publicité, proposant de recevoir gratuitement leur programme.  L'idée de m'inscrire pour recevoir mon premier courrier m'excitait beaucoup plus que de recevoir leur programme,  d'autant plus que c'était gratuit. Mon excitation fut à son comble lorsque j'ai eu mon tout premier courrier.  En l'ouvrant, j'ai découvert en plus du programme, un mandat-carte (sollicitation au don) pour soutenir leur oeuvre.  Mon enthousiasme s'est alors vite refroidi, d'autant plus que chaque mois je recevais un nouveau courrier accompagné d'un mandat-carte.  Mon père a enfoncé le clou en me proposant de faire un don en prélevant sur mes maigres économies.  Bien sûr, il allait l'arrondir.  J'étais confus, mais j'ai pensé qu'en le faisant, on allait arrêter de me solliciter.  Malheureusement je figurais sur leur liste de distribution, et il m'était maintenant impossible d'arrêter le processus.  J'ai alors regretté ma décision et ma naïveté.

 

Pourquoi donner

Bien des années plus tard, alors que j'étais en activité professionnelle, j'ai été sollicité par un frère africain qui se trouvait dans le besoin.  Il m'a assuré que Dieu bénit celui qui donne, et que l'oeuvre de Dieu ne pourrait pas fonctionner sans donateurs.  A l'époque je donnais plutôt au monde associatif, ce qui est très-bien, mais je pensais aussi à tort que l'Evangile était gratuit, et qu'il n'avait pas besoin de financement.  J'ai alors commencé à répondre aux sollicitations de cette oeuvre chrétienne et je n'ai plus méprisé leurs mandats-cartes.

 

Semer et moissonner

La bible nous enseigne dans 2 Corinthiens 9 au verset 6 que celui qui sème peu, moissonnera peu et que celui qui sème abondamment moissonnera abondamment.  Ce texte parle d'une collecte de dons en faveur de l'Eglise de Jérusalem qui se trouvait dans la pauvreté à ce moment là.  Il me rappelle aussi que je suis libre de donner, mais que la bénédiction divine sera proportionnelle à mon engagement.  Dieu pourvoit si je permets à son oeuvre de s'étendre.  En réalité, l'argent appartient à l'Eternel (Aggé 2:8) et je suis le gestionnaire des biens qu'il me confie (Matthieu 25:14-30). Par conséquent, j'aurais des comptes à rendre sur l'usage que j'en fais.  En 2 Corinthiens 9:8 il est dit que Dieu a le pouvoir de nous combler de toutes sortes de bienfaits, que nous aurons en tout temps et en toutes choses tout ce dont nous avons besoin et qu'il restera encore du superflu pour toute oeuvre bonne. En tenant compte de cet enseignement, j'ai alors élargi le champ des oeuvres chrétiennes à soutenir.  J'ai commencé à semer abondamment.

 

La manière dont Dieu a répondu

Je n'ai pas semé dans le but de m'enrichir, car cela est contraire à la volonté de Dieu, mais un évangéliste a dit que si j'étais le canal au travers duquel coulait la bénédiction, le tuyau aussi devenait humide.  La bénédiction n'est pas intervenue directement, ni de façon éblouissante, mais étonnante quand-même.  Evidemment quand on sème, on ne moissonne pas le lendemain.  Entre semis et moisson il y a le temps de la patience que j'appellerai le temps de la foi. Avec le temps j'ai réalisé que la bénédiction s'exprimait de plusieurs manières :

1) le contentement : Plus besoin de courir les soldes, plus besoin de surenchérir avec la version XXL d'un produit si un proche achète la version XL.  Je suis content de ce que j'ai et ce que j'ai me suffit largement.  De citerne qui ne retient pas l'eau (le blé je devrais dire) Dieu fait de nous des citernes qui retiennent l'eau.

2) la bénédiction sur nos biens : J'ai constaté que les biens en notre possession duraient longtemps et qu'ils n'étaient pas sujets à des pannes à répétitions.  Oui Dieu bénit de bien des manières.  Il l'a fait avec le peuple d'Israël durant l'exode où leurs habits ne se sont point déchirés et leurs chaussures ne se sont point usées.  En bientôt 40 ans de ménage, nous en sommes à la 2e machine à laver, au 2e frigo, le four et le batteur sont encore les 1ers, la voiture a tenu 31 ans et a parcouru quasi 440000 km.  Elle était encore en état de marche lorsque je l'ai vendue

3) la bénédiction financière : elle découle des 2 premières.  Moins vous avez de besoins et plus vos biens tiennent longtemps, plus vous allez faire des économies.  La citerne se remplit et finit par déborder.  Je n'ai jamais eu besoin de faire un emprunt.  Si j'ai besoin de faire un achat conséquent, je sais que les économies sont là.  Et de surcroit je peux semer plus.

4) la bénédiction induite : bien des oeuvres vous bénissent si vous leur envoyez un don.  D'autres vous demandent vos sujets de prière afin d'intercéder en votre faveur.  Il y a quelques années, j'ai été sollicité par un institut biblique qui recherchait du financement pour lancer une télévision chrétienne.  Le deal était le suivant : si le don dépassait un certain seuil, vous receviez en retour les cours en vidéo des 2 premières années.  J'ai été abondamment béni par ces cours notamment un cours sur la foi et un autre sur notre identité en Christ.  En mettant en pratique ces enseignements, j'ai été libéré d'une dépression chronique que je trainais depuis très, très longtemps (témoignage disponible sous : https://mystory.me/story/bernard )

En conclusion : Si je garde tout pour moi, je m'appauvris.  Si je donne, j'enrichis les autres et je m'enrichis moi-même.

Si mon témoignage vous interpelle ou si vous avez envie de me poser des questions, n'hésitez pas à entrer en contact avec moi.

Bernard  

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