Mirindra

Paris, France

Dieu a rendu réel l’homme de mes rêves, quand le Salut est venu sur notre maison !

1-    Une famille normale

Je suis née dans une famille de religion chrétienne protestante. J’ai grandi à Madagascar, dans la capitale à Antananarivo, avec un père pharmacien, une mère enseignante et un grand frère de 3 ans mon aîné. J’ai de bons souvenirs de ma petite enfance. On n’a jamais manqué de rien, nos parents avaient les moyens de nous élever dans de bonnes conditions. C’étaient des parents aimant, malgré que de par notre culture réservée, il ne nous a pas été naturel d’exprimer l’amour. J’étais admirative de la réussite de mes parents, tous les deux ont fait des études, et ont bien réussi dans leur vie. Ils étaient des gens honnêtes, généreux.

2-    Les problèmes commencent

Mais en grandissant, j’avais remarqué que mon père n’était pas  aussi heureux que ça. C’était un homme ambitieux. Il était entouré de gens de la haute société, des chefs d’entreprise, des politiciens. Peut-être de par cet environnement, il voulait absolument aller au-delà de sa pharmacie, il était  président de l’ordre des pharmaciens, il s'est lancé dans la politique, sans succès, par la suite il a obtenu un poste de directeur général, d’une centrale d’achats de médicaments. Il a gagné plus d’argent, mais cela n’e l'a pas aidé à trouver le bonheur. Il était de plus en plus soucieux, malheureux, en faisant des crises. Ma mère à côté était une femme douce, toujours prêt à le soutenir, lui donnait beaucoup d’attention, oubliant parfois d’en donner d’avantage à moi et mon frère. La chose qui était le plus important pour nos parents, étaient nos études. Mais contrairement à nos parents, on n’était pas doué à l’école. J’ai commencé à me dire, c’est sûrement à cause de cela que papa est malheureux. Sa liste pour atteindre le bonheur n’est pas complète. A partir de mon adolescence, j’étais frustrée et angoissée en mon être intérieur, j’avais un vide intérieur et je me sentais pas aimé car je ne répondais pas au"norme". Ma foi s’est plutôt basée sur celle de ma mère. On allait à l’église le dimanche, mais pour moi c’était plus un calvaire que du plaisir, car pour moi ce n’était que pour améliorer l’image de mon père. Mais ma maman, elle, je me souviens avait de l’amour pour Jésus. Chaque matin, elle se levait très tôt, vers 4h30 du matin pour s’agenouiller dans une pièce de notre maison, elle s’agenouillait et prier Dieu chaque matin, avant de commencer quoique ce soit de sa journée. Elle dégageait ce désir qu’elle et sa famille serve Dieu. Plus tard, elle nous a avoué qu’elle a demandé à Jésus, que son plus grand désir était qu’elle et sa famille servent le Seigneur comme dans Josué 24 :15. De par cette foi qu’elle dégageait, j’avais un respect pour Dieu. Je lisais la bible de temps à autre, je savais qu’Il était là mais inaccessible. La seule attention que j’obtenais de mes parents, était en relation d’avec mes études. Mais à partir de 15 ans, j’étais comme incapable d’aimer les études, me disant, que finalement ce n’est pas cela qui me rendra heureuse, en voyant mon père. Je me suis dis jamais papa serait fier de moi, car je n’arriverai jamais à dépasser ses compétences. J'étais comme indignée, qu'on nous marjorait de par les notes. J’ai commencé à chercher l’amour vers les petits copains, pour combler ce vide et ce manque d’amour. J’ai entamé une relation avec un garçon de mon lycée. Il m’a aimé, mais bizarrement ça ne comblait pas le vide en moi, j’étais mal en moi-même, qu’il a été comme un défouloir pour moi. Je suis tombé enceinte, que j’ai avoué à mes parents, on a avorté ensemble. Je me suis encore plus détestée, pensant que j’ai encore déshonoré mes parents. Cela ne m’a pas empêché que je retombe enceinte une deuxième fois, j’ai dit à mon copain, je vais avorter, sans dire à mes parents cette fois-ci. Mon mal intérieur continuait de me ronger. L’année d’après j’ai raté mon baccalauréat. J’ai vu dans le regard de mes parents du désespoir. Je me suis dit, je fais partie de la liste qui rend papa malheureux. A mon deuxième année de mon baccalauréat, je suis passée au second groupe. Ma mère était prête à faire corruption, pour m’obtenir un bac malgache. Mais pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment prié Dieu, je Lui ai dit, ne le fait pas pour moi, je ne le mérite pas, mais fait le pour mes parents, aide-moi à obtenir cet oral de  bac français pour eux. Et par miracle, j’ai l’ai eu, juste les notes qu’il me fallait, 10 de moyenne. Ma mère avait du mal à le croire, il fallait qu’elle le voie de ses propres yeux. Je suis arrivée en France en 2004. J’ai entretenu une relation à distance avec mon copain, mais c’était très compliqué, il m’aimait mais moi je ne l’aimais pas pareil, et son amour ne comblait pas le vide en moi et le mal être. Nos discussions par distance, finissaient toujours mal. Mais pour la première fois j’étais motivée pour faire quelque chose de ma vie, afin que mes parents soient fiers de moi. Ma première année s’est bien passée, malgré que je n’aimais pas particulièrement ce que je faisais. Je n’ai jamais fait de vrai choix jusque là, je voulais juste faire plaisir à mes parents, moi-même je ne savais pas dans quel domaine j’aimerai être. 

3-    Le déclic

Entre juillet et septembre 2005, je suis allée à Madagascar pour les vacances. J’étais motivée d’y retourner car j’avais bien réussi mon année, mais j’avais toujours ce vide en moi, une mauvaise image de moi-même. Mais à mon arrivée, à ma grande surprise, quelque chose a changé chez mes parents. Ils ont traversé des soucis financiers, je ne connaissais pas les détails, mais j’avais détecté un changement chez mon père. Pour la première fois de ma vie, il me parle sincèrement, me disant que beaucoup de choses les ont changé, qu’il était heureux que je sois là, qu’il m’autorisait à passer de bonnes vacances, mais que si je le permettait, il aimerait que je vienne avec eux prier chez un nouveau pasteur, qui les ont beaucoup aidé dans leur épreuve. Je me suis dit pour la première fois qu’on me demande mon avis, c’est un plaisir d’accepter. Et là j’ai découvert ce pasteur, un homme tout simple, différent des fréquentations de mon père. Il habitait une modeste demeure, mais à ma grande surprise, je voyais mon père être lui-même et rire de joie avec cet homme. Je me suis dit mais qu’est-ce-que cet homme a, pour qu’il ait réussi à donner de la joie à mon père, qui pourtant extérieurement, il n’avait pas grand-chose. Mon père m’a dit qu’il voudrait être reconnaissant avec ce pasteur et l’emmener en province en avion avec nous, pour nous montrer un lieu particulier, là où ce pasteur a grandi. Arrivé là bas, j’ai découvert comme un lieu saint, avec une petite bâtisse où on venait prier. Ce pasteur a commencé à raconter son témoignage, nous racontant que dans son enfance, Jésus s’est montré à lui, en ce lieu. Là je me suis dit, ça y est papa et maman sont dans une secte et c’est un gourou. Cet homme disait que Jésus lui parlait par son Saint Esprit, et qu’il entendait la voix de Dieu, Dieu l’utilisait pour guérir, pour prophétiser etc. Des choses que je n’ai jamais entendues dans mon ancienne église. Je ne croyais même pas aux miracles, et encore aux choses surnaturelles. Mais en dépit de cela, je me suis dit, si Dieu lui parle de ce que j’ai fait, je ne supporterai pas le regard de cet homme, car j’ai honte de ce que je suis, je ne veux pas être seule, dans la même pièce que cet homme. Mais comme par hasard, ce pasteur a dit que le Seigneur a un message particulier pour chacune des personnes qui était là, et qu’il nous invitait à avoir un entretien personnel avec lui. Mon père m’a dit doucement vas-y t’en fais pas. Pour ne pas décevoir mon père j’ai accepté, mon cœur battait si fort, car je ne voulais pas qu’il sache qui j’étais. Il m’a accueilli avec un sourire et d'une simplicité. Et il a commencé à parler en me disant que Jésus m’a déjà pardonné et qu’Il m’aime. Bizarrement, cette simple phrase, a provoqué tout un bouleversement en mon être intérieur, j’avais les larmes aux yeux, je me suis retenue, mais quelque chose s’est passée en moi. Je suis sortie de cet entretien comme légère et changée. J’ai commencé à me dire, mais Dieu m’aime malgré tout, je n’ai pas à prouver quoi que ce soit, Il m’aime ?? Ce pasteur dans sa simplicité et l’amour qu’il dégageait, m’a mis en tête que Dieu est alors accessible ? J’avais compris maintenant, que c’est cet amour qui a déclenché le changement en mon père. A partir de ce jour, une soif de connaître ce Dieu qui m’aime, qui a changé mon père est venue naître en moi. Ma vie était encore dans la débauche, mais intérieurement il se passait quelque chose. La graine a été alors semée. Je suis revenue en France en septembre 2005. Ma mère a mis discrètement des CD de prédication de ce pasteur dans ma valise. J’ai commencé à les écouter. Et ma soif ne cessait de grandir, je lisais la bible dès que je le pouvais. Mais à un certain moment, j’étais perdue, je me suis dit mais comment je dois te rencontrer Seigneur. Dans cette frustration, je me suis enfoncée, à vivre très mal. J’étais dans la dépression et l’envie de suicide. Et un jour, un 8 février 2006, j’étais fatiguée de la vie, vers 3h du matin, j’ai crié à Dieu et je Lui ai dit aide-moi s’il te plait, je suis fatiguée, je ne sais pas comment diriger ma vie, où es-tu, toi ce Dieu qui dit m’aimer, toi qui es dans ce pasteur, toi qui a changé mon père, je veux aussi te rencontrer ! Et là pour la première fois de ma vie, j’ai senti la présence palpable de Dieu. J’avais senti comme une main se posant tout doucement sur mon dos, et avec une voix douce rempli d'amour, m’a juste demandé de me repentir. C’était l’Esprit de repentance que Jésus décrit dans Jean 16 :8. Et là j’ai vu ma vie défilait, je me suis repentie, j’ai pleuré toutes mes larmes de mon corps, et pour la première fois de ma vie, j’étais libérée, je me suis sentie aimée, l’amour de Dieu a comblé le vide en moi. Et ce jour, j’ai dis a Jésus, prends le contrôle de ma vie, je m’abandonne à Toi, car je ne sais pas mener ma vie comme il faut. Je veux te servir. Et bizarrement ce jour là, j’ai senti que cette marche de foi ne va pas être facile, comme je ne connaissais aucun chrétien, je ne connaissais aucun pasteur, capable de me faire passer cet amour et cette foi comme ce pasteur que j’ai rencontré à Madagascar. Mais en moi-même je savais qu’il fallait que je me mette de côté et que je change tout d’abord de fréquentation pour ne pas être influencée. Je ne voulais surtout pas perdre ça. J’ai dit à Jésus tu es mon premier amour, mon cœur est à toi, mais s’il est possible, donne moi une personne qui m’aidera à tenir dans la foi et m’enseignera un peu plus sur toi, ne serait-ce qu’une seule personne, je lui ai dit un mari si possible. Le Saint Esprit m’a rappelé que vers l’âge de mes 12 ans je lui ai demandé un mari et qu’en vision, Il m’a donné la description physique de mon futur mari. J’ai dit à Dieu en ce temps, j’aimerai que mon mari soit grand, avec un nez d’indien, car j’ai un nez rond et je suis petite. J’ai refait cette prière, disant à Dieu, de ne plus permettre à Satan de me tromper et de ne plus faire souffrir d’autres cœurs, de âr ces signes. En plus des signes physiques, je lui ai dit, il faut que ce soit un homme qui t’aime, car celui qui te craint seul, saura m’aimer comme Toi tu m’aimes. Je lui ai dis il ne faut pas que ce soit un homme macho, je n’ai pas aimé le fait que je n’ai jamais vu mon père accomplir des tâches ménagères, je veux un homme avec qui je puisse tout partager. J’ai insisté à Dieu je ne veux plus te déplaire, ne permet plus que le diable me trompe, je t’ai donné les rennes maintenant. J’ai coupé lien avec mon ex en lui demandant pardon de tout mal que j’ai fait. J’ai commencé à adopter une nouvelle vie. Je ne sortais plus à part pour aller étudier et je passais mon temps à lire la Bible. L’amour de Jésus me comblait et me rendais heureuse, malgré que je n’avais aucun ami chrétien. Et un jour ma mère m’appelle tout excitée, vers fin juin 2006, me racontant qu’il y a un jeune homme sympathique qui prie avec eux, cherchant à coordonner avec moi, voulant se renseigner, sur les études en France. Je me suis dis, il y a anguille sous roche, pourquoi moi et non mon frère. Tout simplement, sans chercher à comprendre je lui ai dit donne lui mon email.

 

4-    Le début du changement

 Et là un 1er juillet 2006, j’ai reçu un email bouleversant, venant de ce jeune homme que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Eve. Il m’a dit, comment as-tu réagit quand tu as appris que c’est moi qui va être ton mari. Que Dieu nous a fait grâce de parler à travers notre pasteur, qu’Il nous a choisi comme Adam et Eve, pour nous marier. Mon cœur a commencé à bondir, à la vue de cette première phrase, mais une voix intérieure douce, en me rassurant, me dit de continuer de le lire. Il a dit je mesure 1m80, je suis grand et svelte. Au-dedans de moi je me suis dit, il est grand, c’est dans la liste. J’ai continué, il a dit, j’ai donné ma vie à Jésus en 2003 et maintenant je le sers auprès du pasteur que j’ai rencontré. Un autre point de fait, il aime Dieu. Ensuite tout naturellement, il a commencé à dire, j’aime cuisiner, faire le ménage, j’aime les voitures etc. J’ai dit mais ce n’est pas possible, il n’est pas macho. Personne n’était au courant de ma prière à part Dieu. La voix intérieure m’a dit répond lui. Sans rien comprendre, avec foi, j’ai dit, gloire à Dieu, il est merveilleux, j’ai hâte qu’on puisse parler par vidéo. J’ai envoyé ma réponse en disant à Jésus, tu sais que j’ai tout mis entre tes mains, je suis sous ta responsabilité. On s’est donné rendez-vous le 5 juillet 2006 par vidéo conférence. J’ai prié fort à Dieu, lui demandant de me confirmer. Et là quand j’ai vu son visage, c’est l’homme de mes rêves en chair et en os, et sa voix, juste en me disant bonjour, j’ai senti une paix en moi, et une voix me disant, oui c’est lui. Depuis ce jour, il a été pour moi un mentor de la foi, en m’envoyant chaque jour des mannes du jour, des révélations que Dieu lui donnait. Encore une fois, Dieu a répondu à mes prières, il est celui que j’ai demandé pour m’aider à grandir dans la foi. Notre relation à distance ne me gênait pas, l’amour de Dieu en lui de par les paroles de Dieu qu’il me partageait me comblait de joie. Je ne me suis pas posée mille question, je vivais le jour le jour, et savourait chaque instant, cette nouvelle vie et une relation basée sur l’amour de Dieu. Un 14 avril 2007, il m’appelle et me dis que Dieu l’a dit qu’il nous faut de nous marier le 4 aout 2007. On n’avait pas un sou en poche, mais j’ai fait confiance à Dieu. A part mes parents, notre famille n’était pas encore des chrétiens réveillés. Il a été bizarre pour la famille, qu’on se marie, sans que personne ne nous ait vus se fréquenter. Le 1er juillet 2007, à mon arrivée à l’aéroport je le rencontrai pour la première fois en chair et en os, et notre rencontre a été  indescriptible, je n'avais aucun doute, il était celui que Dieu a choisi pour moi. Il m’a sorti le grand jeu, à genoux, avec la bague en poche me demandant ma main. Et par la grâce de Dieu, malgré les persécutions et les difficultés, Dieu est fidèle à sa parole. Après notre mariage nous avons reçu une prophétie de notre père de la foi, que Dieu nous envoie le servir en France. Ma foi était de nouveau mise à l’épreuve, je devais retourner en septembre sans lui, car il n’avait aucun papier encore. Mais par miracle, il est bien arrivé en octobre 2007, et en juin 2008, il a obtenu un CDI, sans diplôme français. Très vite il a obtenu la nationalité fraçaise, confirmant que Dieu était bien avec nous. Après 8 ans de mariage, j’ai été restauré de mon mal être à travers l’amour de Dieu, à travers mon mari. De par sa patience, son amour, j’ai appris à m’aimer et à me voir à travers la Parole de Dieu. Tout naturellement, mon frère a donné sa vie à Jésus, en voyant le Salut sur notre maison. Mes parents sont restaurés. La prière de ma mère s’est accomplie, moi et ma maison nous servons l’Eternel. Mon mari a été oint pasteur en 2012, mon frère en 2013. Dieu est fidèle à ses promesses, nous avons deux beaux enfants, ce qui m’a aidé dans la guérison du pardon de moi-même, de par mes avortements. Ma famille et moi sommes dans le  ministère en France, avec mon frère, qui commence à prendre forme, étant confirmé aussi par la bouche de grands hommes de Dieu, qu’Il nous a fait rencontrer. La dernière chose que je puisse vous dire, c’est que la lumière luit dans les ténèbres. Les ténèbres n’empêchent pas Dieu d’entendre, les cris de ceux qui cherchent secours auprès de Lui. C’est dans les pires moments de notre vie, que la puissance de la grâce vient en notre secours. Dieu est capable de changer notre vie. Le premier et le seul vrai choix que j'ai pu faire est d'avoir donné les rennes de ma vie à Jésus. J'aime le servir, et avec ma famille. Autrefois une famille malheureuse, aujourd'hui nous sommes une famille passionnée de Dieu, unie dans son amour et sa grâce. Je bénis Dieu d’être intervenu de par son serviteur. Nous sommes tous un canal, permettant à Dieu de se révéler. Je  peux vous dire qu’aujourd’hui je suis épanouie, et continue d’avancer vers la ressemblance de mon Sauveur, malgré les combats, je suis dans la paix, la joie et le bonheur. Mon vide a été comblé pour toujours. Je suis reconnaissante, non seulement à Dieu mais à notre père de la foi d’avoir accepté d’être un instrument. Ce même Dieu qui a répondu à ma mère, et à mes prières, Il est vivant et veut aussi se révéler à toi qui lis ce témoignage. Tu n'as pas besoin d'être dans la norme pour mériter son amour!

2 Corinthiens 4 :6 « Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! A fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. »

MIRINDRA

— Read more —
Contact me Learn more about Jesus

Similar stories