Seule avec ma fille… Dieu vient à moi.
Fille unique, j'ai grandi dans une famille Chrétienne Catholique ou la foi n'était pas intimement partagée et vécue. Mon père était un père absent mais ma mère veillait sur moi.
A l'âge de 17 ans ma mère est tombée gravement malade, atteinte par une maladie à dégénérescence cérébrale, elle s'est éteinte 7 ans plus tard. Sa longue agonie et son décès m'ont laissée désemparée, impuissante et sans repère. Mon père entre temps avait refait sa vie et il avait eut un enfant de cette union. Moi, je me retrouvais sans véritable foyer et bien qu'étudiant à la faculté j'étais sans véritable but et travaillais à mi-temps pour survivre.
Je faisais beaucoup la fête pour oublier…
J'ai connu à cette époque celui qui allait devenir plus tard mon mari. Nous nous sommes rencontrés un soir de nouvelle année, ce fut le "coup de foudre" entre nous, nous sommes beaucoup sortis ensemble, puis, mis en ménage. La construction de notre vie était cahotique, des années de bonheur puis peut à peut la fête et les souffrances ont engendré l'addiction chez lui. L'instabilité était présente, je ne trouvais pas d'emploi durable et n'arrivant pas à avoir d'enfant au bout de 10 ans de mariage je sombrais dans la culpabilité.
J’ai eu besoin de régler mes problèmes passés pour avancer et j'ai fais face à mon père pour partager et éclaircir tout ce que j'avais sur le cœur. Ce que j'avais vécu à l'adolescence et qui me tenait prisonnière, l'abus. Mais suite à ces révélations toute la famille qui me restait s'est éloignée de moi.
Ma fille, ma lumière !
Quelques mois plus tard, j'attendais notre enfant ! Mais à ma première échographie j'ai découvert aussi que mon mari avait une autre femme dans sa vie, alors, j'ai sombré véritablement dans un profond désespoir, un tsunami, celui de la dépression. Une lutte quotidienne s'est instaurée tout au long de ma grossesse, pour ne pas mettre fin à mes jours car à quoi me servait-il de vivre seule?
Après la naissance de ma fille, mon mari a choisi de tout quitter et a demandé le divorce. Je me retrouvais malgré le bonheur de cette naissance dans une grande détresse, un cœur brisé et une immense solitude. Je nourrissais encore de l'espoir, celui qu'en découvrant sa fille il revienne et que nous formions enfin une famille tant attendue mais j'ai reçu son appel pour me dire qu'il ne reviendrai pas…
Plus aucun espoir
Tous mes derniers espoirs ce sont écroulés. Je me retrouvais ainsi seule, sans famille, sans amis et sans mari. J'ai fais appel à SOS suicide car il fallait que je partage mon fardeau avec quelqu'un. En raccrochant, je me suis retrouvée seule à seule avec mes questionnements, pas plus avancée mais comprenant que personne ne m'aiderai. J'étais décidée à en finir. Je me suis levée pour passer à l'acte et là, j'ai vu ma petite fille, tel un ange de trois mois qui dormait paisiblement dans le canapé. Je me suis mise à pleurer, tout s'est effondré et soudainement la grâce est venue.
Saisie par la grâce
J'ai été saisie instantanément d'un profond apaisement, d'une chaleur profonde qui se propageait en moi. Je n’avais pas le droit d'abandonner, de la quitter. Dieu m'a rempli à cet instant de son amour, j'ai alors senti ce réconfort puissant et sa présence. Malgré les difficultés qui étaient toujours là, Dieu ne m'avait pas quittée.
J'ai été peu à peu conduite sur le site du TopChretien.com où j'y ai lu et écouté pendants des années beaucoup de messages bibliques, surtout ceux de Joyce Meyer. C’était un réconfort quotidien ! Puis j'ai rejoint une église évangélique où j'ai demandé à être baptisée d'eau.
Dieu m’a restaurée
Aujourd'hui, j'ai trouvé véritablement une famille spirituelle. Dieu a restauré mon âme, il dirige ma vie, me soutien pour la reconstruire. Je me suis engagée à tout lui confier sachant bien qu'il m'a fait des promesses pour ma vie, un bonheur au delà de ce que je ne peux imaginer.
Tu peux aussi faire partie de cette famille. Laisser Dieu entrer dans ta vie, le laisser te relever, te reconstruire et rebâtir ta vie brisée. Tu n'as que deux choses à faire : lui dire “oui Seigneur Jésus” et le suivre !
Christine