Dieu me dit : Tu ne mourras pas !
En octobre 2012, je suis partie m’occuper de ma mère en Guadeloupe. Elle devait être opérée d’un cancer de l’utérus. Un examen important ayant été oublié dans la prise de sang, nous avons décidé d’annuler l’intervention en faisant confiance à Dieu. Par la suite ma mère a été guérie de façon inexplicable. Quelques jours après, j’ai commencé à me sentir mal. J’ai donc décidé de rentrer en France.
Le début du calvaire
Début novembre je souffrais de douleurs abdominales insupportables, calmées uniquement par des antalgiques forts. Fin décembre est apparu un ictère généralisé. Début janvier commença un parcours médical interminable. J’étais lassée des examens douloureux et de passer de spécialiste en spécialiste. Je pleurais parfois en demandant à Dieu “Pourquoi ?” Après quelques mois, le pancréas est redevenu normal sans aucun traitement, ce que confirmèrent tous les examens.
Un an plus tard, je dus être hospitalisée en urgence en soins intensifs pour une thrombopénie : j’étais couverte d’hématomes spontanés et ecchymoses multiples. Je souffrais d’un épuisement général, de maux de tête, vertiges, et hypertension. Trois jours plus tard je sortis sous traitement avec un taux de plaquettes normalisé. Je fus en rémission complète en mai 2014 donc autorisée à partir en vacances en Guadeloupe pour 2 semaines.
Non pas encore
Trois jours après mon arrivée, les symptômes réapparurent. Je ne supportais plus les odeurs, mes yeux étaient devenus jaunes. Un bilan confirma une thrombopénie. Je fus à nouveau hospitalisée en urgence. Selon les médecins ils ne pouvaient plus rien pour moi. J’étais sans force et restais allongée sans bouger. Les plaquettes ne cessaient de descendre, le médecin craignait une hémorragie méningée. Je me voyais déjà mourir loin de mes enfants. Je fus transférée au CHU de Pointe à Pitre. Je commençai à paniquer, à pleurer en criant : “Seigneur m’as-tu abandonné ?” Aucun traitement n’empêchait les plaquettes de chuter. Aucune amélioration ne permettait d’envisager mon retour en avion. Je risquais d’en mourir.
Environnée par la mort
Un soir, je me suis alors adressée à Dieu :
“Seigneur je n’en peux plus, dis moi ce que toi tu veux. Si j’écoute les hommes, la fin est proche mais toi, qu’en dis-tu ? Si je dois mourir je sais que je serai avec toi, mais dis-le-moi !”
Dieu me répondit :
“Tu es environnée d’ennemis mais quand j’ai mis un pied vers toi ils se sont enfuis. Par contre d’autres ennemis sont en toi.”
Je ne comprenais pas. Je n’étais quand même pas possédée ? Mais il me montra que mes ennemis, c’était ma crainte, ma peur, mes doutes, mes murmures. Il me demanda de l’inviter à prendre toute la place dans mon cœur, mes pensées. Je lui obéis. Il me dit : “Tu ne mourras pas, tu prendras l’avion pour aller vers ceux qui t’aiment et pas une parcelle de ton être ne restera en arrière.”
La guérison à l’horizon
Je sentis alors la paix de Dieu m’envahir même si je ne voyais rien changer. Mais j’avais choisi de faire confiance à Dieu. Deux jours après, le taux des plaquettes était à la hausse et je pus très vite sortir et rester deux semaines de plus avec ma maman pour la rassurer. Avant de reprendre l’avion, Dieu me dit dans un rêve que tout reprendrait sa place dans mon corps. C’est exactement ce qui s’est passé !
Dieu n’abandonne jamais ses enfants. Il nous protège, nous console et nous rassure !
Sylviane