De la dépression à la vie
Mal-être
Je me sentais très mal. J’avais la vingtaine passée. Mes amis m’abandonnaient les uns après les autres. Mes relations avec mes collègues et ma famille étaient assez mauvaises. Non de leur fait mais plutôt du mien. Tous les mois, j’allais voir le médecin. J’étais au bord de la dépression.
Aide-toi, le ciel t’aidera ?!
Pour essayer de m’en sortir, je me suis tourné vers la psychanalyse : sans résultat. J’ai décidé de prendre des cours de musique, de natation, de langues étrangères… Là non plus, rien ne s’est passé. Mon mal-être restait là. Je ne savais pas quoi faire.
Et Dieu, alors ?
C’est alors que j’ai repensé à l’éducation catholique donnée par mes parents. Pourquoi ne pas me remettre à prier ? Peut-être que Dieu pourrait m’aider à surmonter mon malaise et répondre à ma prière en mettant des chrétiens sur ma route ? Mais après être allé à l’église plusieurs dimanches, j’étais toujours aussi vide et toujours aussi seul. Cependant, je continuais à espérer…
Si tu ne connais pas Dieu, dis-le-lui !
Et Dieu a répondu le dimanche 9 juin 1985, jour de la Fête-Dieu ! En arrivant sur la place Beaubourg à Paris ce jour-là, j’ai vu une banderole avec l'inscription « Jésus ». Tout de suite, mon cœur s’est réjoui et je me suis empressé d’aller vers le groupe. J’ai posé mille et une questions. Du message du prédicateur sur cette place, j’ai retenu une phrase jusqu’à aujourd’hui : « Si tu ne connais pas Dieu, en rentrant chez toi ce soir dans ta chambre, dis-lui que tu ne le connais pas et que tu aimerais qu’il se révèle à toi ». C’est ce que j’ai fait le soir même en rentrant après avoir discuté avec deux membres du groupe jusqu’à tard dans la nuit !
Le ciel sur la terre
Toute la semaine, je n’ai pensé qu’à cette rencontre. On m’y avait donné un prospectus avec l’adresse d’une église. Le dimanche suivant, je m’y suis rendu. Les chants étaient de toute beauté. Jamais, je n’avais entendu une musique aussi belle. Quand je suis ressorti, mes pieds ne semblaient plus toucher terre. Après l’expérience à Beaubourg, je vivais un nouvel attouchement de Dieu.
Tout a changé
Le dimanche suivant, j’ai fait la connaissance du pasteur et d’autres membres de l’église. Ma vie était en train de changer. On a prié pour moi. J’ai donné ma vie à Jésus et une joie indicible m’a rempli. Très vite, mes collègues ont été étonnés de voir le changement en moi. Je leur ai raconté ce qui m’était arrivé. Certains étaient sceptiques mais tous m’ont félicité et un collègue a été jusqu’à me demander une Bible. Un ami d’école s’est émerveillé lui aussi. Même chose pour ma famille. Mon père et ma mère se sont mis à lire la Bible. Mes voisins aussi ont été témoins de l’avant et de l’après.
Une joie qui dure
Depuis ce moment là, le Seigneur vit en moi et c’est une joie de dire ce qu’il a fait pour moi.
Comme moi, tu peux aussi prier Dieu maintenant.
Yoland