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Aimé de Dieu

Rejet

Dès mon plus jeune âge, j’ai été rejeté par ceux qu’un enfant aime le plus : ses parents. Aussi longtemps que je me souvienne, je n’ai jamais eu l’impression de compter vraiment pour eux. Je ne les ai jamais sentis vibrer pour moi. Aucun souvenir de câlins, de jeux, d’intentions sincères, de préoccupation, de sentiments profonds à mon égard. Au contraire, je sentais que j’étais comme une “chose embarrassante” dont il fallait néanmoins s’occuper. Et, le malaise s’est vite installé. Enfant, je réclamais, par mes pleurs, des preuves d’une affection qui n’existait pas. Je recevais à la place indifférence sinon haine et violence. Aussi, une énorme culpabilité, un grand désespoir, une angoisse, puis l’insomnie ont commencé à me ronger ; si l’on ne m’aimait pas c’est que je n’en valais pas la peine.

Du désespoir à la haine

L’attention de mes parents pour mon petit frère ne fit qu’accroître mon mal-être. La jalousie que j’éprouvais alors devenait un prétexte pour me rejeter encore plus et me stigmatiser. La haine s’est insinuée en moi et la relation avec ma famille est devenue plus conflictuelle. Je pensais être quelqu’un de mauvais ; mes fautes étaient continuellement mises en exergue. Je m’isole ; et, la solitude me pesait.

Addiction et dépression

Je me réfugiai dans diverses addictions qui me donnaient l’impression d’exister. Mais elles n’ont fait qu’aggraver l’image déjà désastreuse que j’avais de moi. Mes résultats scolaires, puis universitaires ne furent qu’une succession d’échecs présageant un sombre avenir. Je perdis toute confiance en moi. A vingt-ans, je broyais du noir et me sentais coupable, incapable de vivre.

La prière… pourquoi pas ?

Fin 1999,  je tombais sur un livre qui parlait du Christ. La religion ne m’intéressait pas vraiment et sentait, pour moi, le renfermé. Dieu n’existe surement pas, de toute façon. Néanmoins, j’ai lu ce livre qui insistait sur l’importance de la prière. Je me suis donc mis à prier en me disant que je n’avais rien à perdre.

Touché par Dieu

En mars 2000, je fis l’effort de prier à genoux devant la croix et suis allé voir un prêtre pour me confesser. J’ai, alors, vécu l’extraordinaire. Lorsque le prêtre m’a béni, j’ai senti comme de l’eau couler sur moi et j’ai vu en pensée une source pure. Puis, en une seconde, j’ai senti tout l’amour de l’univers m’envelopper. Je me suis mis à pleurer. Une voix au fond de moi disait : ” Ce n’est pas grave, si tu savais comme je t’aime”. Ce fut pour moi une nouvelle naissance.

J’ai repris et réussi des études et je me suis marié.

Depuis, je sais combien je compte pour Dieu. J’essaie de construire avec lui une vie qui Lui plaise.

Guillaume.

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