J'ai connu Dieu alors que j'étais adolescent, Il a chnger ma vie. Je me suis marié avec une chrétienne de mon assemblée, nous avons eu trois enfants qui nous ont donné beaucoup de joies et de satisfactions. Pendant plus de quinze ans, j'ai été président de l'assemblée. Coté travail tout allait bien aussi, j'ai créer ma propre entreprise, mes clients me recommenaient à leur entourage et les occasions de témoigner de ma foi étaient constantes.

Mais il m'a fallu d'autres plaisirs, vouloir être admiré, jusqu'à me retrouver comme l'enfant prodigue dans la porcherie, puis devant les juges pour agression sexuelle, condamné à la prison, rejeté par mon épouse et la plupart de mes amis, rejeté par mon égise aussi. Seul, bien qu'il faille partager la cellule avec d'autres détenus. Seul, avec ma culpabilité. Seul, avec non seulement la comnanation et le rejet de la société et de l'égise, mais surtout avec mon propre rejet. Seul avec mon désespoir ! C'est la révolte qui m'a envahi, révolte contre moi-même d'abord, mais ausi révolte contre la société. Pourtant , Dieu ne m'a pas abandonné !

La première marque de l'attention de Dieu pour moi c'est manifestée par la visite de l'aumonier: enfin quelqu'un qui s'interresse à moi... Plus que celà, quelqu'un qui me fait un cadeau..., cadeau qui m'a été utile chaque jour des quatre ans et demies passé coupé du monde : LA BiBLE. Mes enfants ne m'ont pas non plus abandonné, mais venaient me rendre visite toutes les semaines à tour de rôle. Cependant leur présence était aussi une épreuve, une honte pour moi (leur père, grand-pére, beau-père en prison) ! C'est là, dans cet esrit d'incompréhention et de révolte que Dieu m'a montré qu'Il m'aimait, qu'Il me pardionnait,. Pour cela, Il m'a d'abord protégé de la vilence, sous toutes les formes que celle-ci pet revétir surtout en détention. J'entends par là, les violences physiques (qui sont pratiquement journalières), les violences sexuelles plus silencieuses car il ne faut pas en parler, mais tout aussi présentes, le racket, le vol, ou encore l'isolement.

Oui, Dieu m'a "pistonné" en permettant que je ne sois que quatre mois en cellule double et encore aves des détenus calmes, puis placé en cellule individuelle, alors qu'en maison d'arrêt les prévenus sont souvents entassés pendant toute la durée de leur séjour. Pistonné encore, en obtenant un travail au bout de deux mois seulement, quand d'autres n'en obtiennent pas aprés deux ans. De plus, à des emplois privilégiés où j'avais une grande liberté de mouvement. Oui, je peux témoigner que Dieu à était mon Rocher,mon Bouclier, mon Asile Protecteur. Jésus a promis : "Voici je suis avec vous jusqu'a la fin du monde" et l'apotre Paul de déclarer ; "Ni la mort , ni la vie... ni les puissances..; rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifester en Jésus-Christ notre Seigneur" Romain 8. 35-39.

En plus, Dieu a mis sur mon chemin outre les aumoniers des frères pour venir à ma rencontre, pour m'assurer de Son pardon, de Son amour, pour me redonner l'assurance de Sa grâce qui n'est conditionné que par notre repentance, notre volonté de marcher sur Ses traces. C'est un détenu moine qui me l'a assuré tout à nouveau en me disant : " Pour nous les catholiques c'est le prètre qui nous donne l'absolution. Vous, les protestants vous recevez le pardon par la repentance directement de Dieu... et tu ferais Dieu menteur" ! C'est encore ce moine qui en réponce à mes pourquoi m'a répondu : "Dans ma communauté, nous disons : à nos pourquoi, Dieu répond : Pour toi" !  Là, j'ai en effet de nouveau réalisé que ce n'est pas la culpabilisation, ni la mortification, ni les punitions qui peuvent nous apporter le pardon, mais CHrist et Christ crucifié, Christ réssucité, Dieu fait homme pour moi, comme pour chacun de nous.

Les jours, les semaines, les mois, les années furent longs, mais la présence de Dieufidèle...  que ce soit au travers d'une lettre, d'un merci, d'uen main tendue, d'un sourire, ou seulement d'un "bonjour", les témoignages de Son amour ont été multiples et bienfaisants. Aprés la révolte et l'acceptation du pardon de Dieu il m'a fallu réaliser combien j'avais aussi besoin de pardonner ou plutôt de comprendre ceux qui m'avaient rejeté. Réaliser que le mal que j'avait commis n'était pas qu'u péché contre Dieu, mais aussi une une souffrance pour ceux qui l'avaient subi. Donc de demander pardon (Psaume 69). Le rejet est resté, mais Dieu m'aconsolé. la communion avec le Seigneur se rétablissait en abandonnantmon "moi" si puissant, en acceptant de ne dépendre plus que de Dieu dans ce lieu de destruction mentale, de haine, de violence de toute sorte. Les détresses que j'ai crosées, le détenu que je n'ai pas revu le lendemain car suicidé pendant la nuit, les autre qui désespéraient dans les "pourquoi ?", les "jusqu'à quand ?" (que j'avais moi aussi adressé à Dieu) m'ont aussi aidé à détacher les yeux de mon égo pour les diriger sur les autres, sur ceux  qui ne connaissaient pas le Dieu d'Amour qui veut partager Sa vie avec nous, en nous donnant La Vie Nouvelle par son Esprit en nous.

Des portes se sont ouvertes, de vraies amitiés se sont créées; (le mal se changeait en bien)! Nous rejetons Dieu chaque fois que nous lui tournons le dos, chaque fois que nous lui disons non, alors qu'Il veut nous faire du bien. Le philosophe Jean-Paul Sartre a dit : "L'enfer c'est les autres"! Pour moi je pense que l'enfer commence quand nous rejetons l'autre et que cet enfer devient réel si nous rejetons Dieu; Si je le rejete, cela signifie que je le connais mal. Connaitre,ce n'ai pas seulement connaitre le nom, la fonction, dire bonjour de temps en temps, non ! Connaitre c'est être un intime, c'est partager nos préocupations, nos joies, nos espérance, notre amour. Lorsque l'on connait Dieu de cette manière on n'a pas envie de le rejeter mais au contraire, on cherche sa compagnie, on le préfaire à tout autre; Lui me connait et cherche ma compagnie maigré mes rejets, mon égoïsme, mon égocentrisme. Dans sa compassion, Dieu à envoyé les aumoniers et même des detenus afin de communiquer de manière concrète Sa présence, par la communion fraternelle. 

Je me souvient d'un jour où le découragement m'avait repris, après trois ans d'enfermement et je me disais :"A quoi bon continuer de lutter, à quoi bon continuer de vivre, puisque tu es un scandale pour tous, puisqu'on ne veux plus de toi à l'extérieur ?" Ce jour là, il y avait le culte et je décidais de ne pas y aller et d'arréter ma vie. Mais l'aumonier à envoyé un surveillant me chercher..., aussi j'ai fini par y aller. Le sujet du message était : le bonheur que Dieu offre ! Au cours du message, c'est le Saint Esprit qui agissait en moi, dans mon coeur, dans mon âme et même dans mon corps, pour me relever, pour me redonner la joie et le bonheur de Le connaitre Lui, le Christ, Jésus, crucufié et ressucité Lui le vivant et Présent ! OUi, Jésus est venu pour les malades, les prisonniers, les désespérés, pour ceux qui n'ont plus de force, pour les enfants prodigues; Dieu nous a appeler à partager Son amour ! Avec Lui bien sur mais aussi avec ceux qu'il place sur notre route et quels qu'ils soient ! Celui qui dit aimer Dieu et qui n'aime pas son frère et un menteur !

Pour moi j'avais tendace d'aimer ceux qui m'aimaient, ceux qui me ressemblaient, ou qui m'obéissaient. Mais quand je réalise que Dieu est venu pour aimer ceux qui le rejettent, ceux qui souffrent, qui désespèrent, qui sont injustes, alors je peux aussi faire ce qu'il nous demande et ne plus juger ni mettre à l'écart, ni tourner le dos.

Pour conclure je veux partager encore Sa Parole qui nous atteste : "Dieu prouve son amour pour nous, en ce que lorsque nous étions encore des pécheurs Christ est mort pour nous" (pour moi) Ro 5. 8 et dans 1Jean 1. 9 "Si nous confessons nos péché, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité"  Dieu me déclare son amour, Il me pardonne, me rend pur, irréprochable, par Sa mort sur la croix ! IL m'appelle fils ! Ma prière est que plus jamais je ne lui tourne le dos.

Juste avant de ma libération de la prison j'ai lu Jérémie 2*. 11 : "Car je connais les projets que j'ai formés pour vous, dit l'Eternel, projet de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance.

Aujourd'hui après avoir vu  pendant plusieurs mois les portes d'assemblée se fermer pour moi, Dieu m'a conduit dans un église évangélique par laquelle il continue à me reconstruire et même à m'utiliser à Son service. Ma prière : Seigneur guéris ceux que j'ai meurtris et garde moi fidèle en toute choses ! Amen