Nicolas Panza

Saisi d’effroi, j’ai refermé la fenêtre !

Bonjour, je m’appelle Nicolas et je vais vous raconter mon histoire.

Un ado en révolte

Je suis né dans une famille chrétienne. Mes parents étaient très impliqués dans l’église. Tant que j’étais petit ça allait, mais à l’adolescence la religion ne m’intéressait plus du tout. J’étais plus attiré par d’autres choses, comme le porno par exemple. Mon père, voulant nous éviter les erreurs qu’il avait faites à notre âge, était sévère, et parfois à l’excès. Au lieu d’atteindre son but, sa sévérité m’a poussé à la révolte. N’étant pas du genre à me confronter aux autres, je multipliais les coups en douce. Toutes les occasions étaient bonnes pour exprimer ma rébellion et ma haine intérieure. Les interdits devenaient mes objectifs. J’ai commencé à voler, à fumer. Très vite la cigarette a fait place aux joints, aux bangs, à l’alcool. Je suis passé des délires entre potes à l’auto-destruction. Au lycée puis à la fac, je devenais celui que je ne pouvais pas être à la maison ou à l’église.

Au bord du suicide

J’ai commencé à détester ma vie qui était en tension permanente, entre ce que je savais être le bien et le mal qui prenait de plus en plus de place. Je voulais être libre, libre de mon père, libre de faire ce que je voulais. Ce mal-être intérieur est devenu insupportable. J’avais maudit mon père et à présent je me maudissais moi-même en me regardant dans le miroir. Je me suis retrouvé un soir debout sur le bord de la fenêtre de ma chambre, et j’ai dit à Dieu « Si tu ne me donnes pas ce que je veux, je donne mon âme au diable et je me supprime ». Là, j’ai eu un contact tangible avec celui qui allait devenir mon Dieu. Au moment de basculer une voix a résonné en moi : « Si tu t’enlèves la vie, tu devras rendre compte à celui qui te l’a donnée ». A ce moment de ma vie, c’était la seule parole qui pouvait me sauver : le cri d’alerte de Dieu. Saisi d’effroi, j’ai refermé la fenêtre, mais j’ai continué de m’enfoncer dans la dépression.

Je rentre à la maison, et Jésus m’y attendait

Parti pour le service militaire, j’ai coupé tout contact pendant plusieurs mois avec ma famille. En novembre 2000, mon père m’a appelé pour reprendre contact. Le week-end suivant j’étais à la maison. Le climat avait changé, les tensions avaient fait place à la paix. Mon petit frère, qui avait découvert Jésus, insistait quotidiennement pour que je vienne à l’église. J’ai fini par y aller pour qu’il me laisse tranquille. Dès la première fois, j’ai été percuté par le message qui clairement parlait de ma vie. J’en pleurais. Je me sentais sale à cause de tout ce que j’avais pu faire de mal. Au travers des messages des prédicateurs, Dieu me parlait. Il me disait « Je sais que tu as volé, je sais que tu as menti, que tu as maudit ton père, je sais que tu as des addictions… je sais, mais je t’aime ! J’ai envoyé Jésus qui est mort pour toi et a payé pour toutes tes fautes ! ». Je me sentais si indigne, mais après quelques dimanches, j’ai capitulé devant l’amour insistant de Dieu pour moi. L’amour de Dieu était sans limite : aussi profond que puissant. Dieu m’a transformé par la puissance de son amour : il m’a réconcilié avec mes parents, délivré de la drogue et de la cigarette. Aujourd’hui je le vois agir en moi pour la guérison des cœurs et des corps de ceux à qui Il veut dire « Je t’aime d’un amour éternel ».

L’amour de Dieu est puissant, si tu ne lui résistes pas, Il est capable transformer ta vie, et te faire vivre ce que tu penses être impossible.  

Nicolas

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