Lauriane Gounon

Clichy, France

Parcours pro

J’ai débuté mes études dans la communication, sans demander l’avis de Dieu. Je me suis vite rendue compte que ça ne me plaisait pas.

J’ai donc changé d’orientation et me suis dirigée vers un BTS stylisme de mode, toujours sans rechercher la volonté de Dieu.

Après une année passée en Angleterre, je me suis installée sur Paris dans l’espoir de trouver du travail dans le milieu très fermé de la mode. Comme il fallait bien que je vive, j’ai trouvé un travail « nourricier » en tant vendeuse en prêt-à-porter, tout en cherchant un poste de styliste à côté, ce qui n’est pas chose facile quand on n’a qu’un mois de stage comme expérience. Parallèlement, Maxime, un ami qui avait monté sa propre marque, me poussait à faire une formation en modélisme, prétextant que je trouverais plus facilement dans cette branche-là. Je ne savais pas en quoi consistait exactement le modélisme, mais je savais que ça ne me plairait pas. Je continuais donc à travailler comme vendeuse. Et comme je travaillais pour le haut de gamme, il n’y avait souvent pas grand monde en boutique.

Au bout de 2 ans, j’étais toujours conseillère de vente, pour une grande maison de couture parisienne, dans un aéroport. Et je m’ennuyais à mourir. Je me suis donc mise à prier. J’avais beaucoup de temps, et je priais tout le temps. En boutique quand j’étais seule, dans les transports, chez moi. Je demandais enfin la volonté de Dieu concernant ma vie professionnelle.

J’ai été réveillée une nuit par un mot : MODELISME. J’ai tout de suite su que c’était la réponse que j’attendais. Ni une ni deux, sans trop savoir dans quoi je m’embarquais, à 3h du matin j’étais sur internet à chercher les écoles offrant une formation en modélisme. Tout ce que je savais, c’était que je n’avais pas les moyens de payer une école, et que j’avais toujours un loyer qui tombait chaque mois. Mais Dieu ne pouvait pas me donner une réponse qui n’aurait pas de solution. J’ai très rapidement trouvé une formation en alternance sur 2 ans dans une grande école parisienne : aucun frais de scolarité et un salaire fixe. La difficulté, comme pour toutes les alternances : trouver une entreprise.

J’ai pris rendez-vous dans cette école. Nous étions en septembre et les cours allaient commencer. Mais la responsable a accepté ma candidature à condition que je trouve une entreprise. Et je ne pouvais intégrer l’école qu’au moment où j’aurais trouvé un employeur. D’un autre côté, j’étais alors en CDI comme conseillère de vente. Qu’à cela ne tienne, j’étais prise à l’école, j’ai donc donné ma démission à l’aéroport. Il fallait que je sois libre pour le jour où je trouvais une entreprise.

Je me suis donc mise à envoyer CV et lettres de motivation de tous les côtés. Quand des réponses me parvenaient, elles étaient négatives… Pour autant, je n’ai jamais perdu confiance. Je savais que Dieu allait pourvoir. Et quand j’ai entamé mon dernier jour à l’aéroport, je me suis dit que j’aurais ensuite plus de temps pour redoubler d’effort dans mes recherches. Je terminais à 13h ce jour-là. Il devait être 14h30 quand j’ai reçu un coup de fil d’une marque pour enfant relativement connue me proposant un entretien pour la semaine suivante. C’est la seule réponse positive que j’ai eu de la vingtaine voire plus de courriers que j’avais envoyés. Le seul entretien. Et j’ai été prise. Humainement, je ne sais pas trop pourquoi ils m’ont prise, je n’avais AUCUNE expérience dans le milieu. Mais j’avais en Dieu un très bon « piston »… J’ai donc signé un CDD d’un an en alternance.

Je n’ai pas attendu la fin de l’année pour trouver une autre entreprise pour ma seconde année d’alternance. J’ai commencé à chercher très tôt. La marque pour laquelle je travaillais a proposé de me faire signer un autre CDD d’un an, mais ça ne me permettait pas de faire ma seconde année de formation. J’ai donc refusé. J’ai trouvé une autre alternance auprès d’une autre marque pour enfant plutôt connue elle aussi. J’ai donné mon accord mais j’attendais toujours d’autres réponses. Et après un essai de 2 semaines dans une grande maison de couture parisienne, j’ai obtenu un accord favorable !!! Le travail serait radicalement différent de ce que j’avais vu jusqu’à présent et complèterait à merveille ma formation. J’ai donc appelé l’entreprise auprès de laquelle je m’étais initialement engagée, m’excusant, leur expliquant la situation et leur proposant d’autres candidatures tirées auprès de mes camarades de classe. Quand ils m’ont demandé chez qui j’allais travailler, ils ont bien compris que je ne pouvais refuser une telle opportunité. Et ils ont d’ailleurs trouvé parmi mes camarades, une candidate qui leur a convenu.

Pour ma 1ère année, Dieu avait testé ma foi. Pour ma 2ème année, il m’offrait l’abondance : 3 propositions différentes.

J’ai terminé mon alternance avec un bon bagage, et un CV plutôt sympa. Je n’étais pas inquiète pour la suite. Et j’avais surtout besoin de repos. Je n’avais pas eu de vacances depuis 3 ans et il fallait que je souffle un peu. Je suis tombée enceinte à ce moment là et j’ai passé mes 3 premiers mois de grossesse à dormir.

A la fin de mon 1er trimestre de grossesse, une ancienne collègue m’a contactée. Elle travaillait désormais pour une petite boite pour enfant et était à la recherche d’une bonne modéliste ;-) … J’ai commencé à travailler pour eux, mais les temps de trajet étaient très longs et je ne me voyais pas continuer comme ça tout le long de ma grossesse.

J’ai finalement trouvé un poste à Tremblay en France, dans ma propre ville. Je n’avais plus besoin de prendre les transports en communs, j’en avais pour 10min en voiture… J’ai donc terminé ma grossesse avec ce poste.

Quand ma fille est née, je pensais prendre un congé parental. Je ne me voyais pas reprendre le boulot tout de suite et ne plus voir mon enfant. Mes priorités s’étaient déplacées.

Pourtant, la petite marque pour laquelle j’avais travaillé quelques mois plus tôt m’a recontacté à la fin de mon congé mat pour me proposer un poste à mi-temps. L’idéal pour moi ! Je gardais un pied dans mon domaine professionnel tout en ayant du temps avec ma fille… J’ai accepté.

La main de Dieu ne m’a pas lâchée un seul moment. Il était à l’œuvre pour moi dans le domaine professionnel d’une manière extraordinaire. Et ce n’était pas fini.

Au moment de ma séparation avec le père de ma fille, Dieu a permis que je signe un CDI avec cette entreprise. Quand j’ai déménagé et me suis installée à Clichy, mon entreprise se trouvait alors sur Paris. Quatre mois plus tard, on installait nos bureaux dans ma ville, à une dizaine de minutes à pied de chez moi… Quelle bénédiction !

Cela fait maintenant plus d’un an que je peux rentrer chez moi les midi pour remettre un peu d’ordre à l’appart avant de récupérer ma fille le soir. J’ai un mi-temps qui me permet de vivre et de nourrir mon enfant. Alors je n’ai certes pas le superflu, mais j’ai l’essentiel : du temps avec ma fille.

Alors que devrais-je craindre aujourd’hui ? J’ai un jour demandé à Dieu quelle était sa volonté pour ma vie professionnelle et il m’a bénie au-delà de mes espérances. Je ne sais pas si je serai toute ma vie modéliste. Peut-être qu’un jour Dieu m’appellera ailleurs. Que ce jour-là, je sache me souvenir de ses nombreuses bénédictions et le suivre avec foi et assurance !

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