Jean-Marc Férez

REIMS, France

Victoire sur le silence.

J’ai été pasteur de 1989 à 2007, mais pour des raisons de santé, j’ai démissionné. C’était un moment très douloureux pour moi car j’étais attaché à mon ministère. Aussi, j’avais étouffé des blessures, des souffrances, des évènements très douloureux et graves liés à mon enfance. Les conséquences des blessures qui ne sont pas soignées peuvent être catastrophiques.  

À qui parler de cela ? J’avais peur et honte

J’avais des comportements dysfonctionnels et immatures dont j’avais honte et qui ont pris de plus en plus d’ampleur. Je me suis tourné vers certaines choses dont je suis devenu esclave. Au début, ce n’était qu’un petit jeu dont j’étais certain de sortir. Pourtant, je me suis vite retrouvé enfoncé dans une addiction grave. J’ai vu des médecins à qui j’ai parlé de mes problèmes, ils m’aidaient à comprendre pourquoi j’étais ainsi, mais ils ne pouvaient pas m’en sortir. Je me retrouvais seul devant Dieu, je priais, montrais ma détermination à changer de vie sans savoir comment faire. Je n’osais me confier. J’étais fermé, paralysé par la peur. J’étais malheureux. Qui pourrait comprendre sans me juger, sans me rejeter ? Je continuais malgré tout à exercer mon ministère et je choisissais des messages d’encouragement pour l’église et cela me faisait du bien. Dieu est bon et patient. Il est maître des circonstances. Ma santé psychologique s’est tellement dégradée que les membres de mon église et le conseil d’administration m’ont demandé de consulter un médecin afin de me mettre en arrêt. J’étais si mal que je menaçais de me suicider.

Mon passé m’a rattrapé, les choses cachées révélées au grand jour

Il a fallu que je fasse une faute assez grave pour enfin ouvrir la bouche et parler. En effet, un jour j’ai pratiqué mon addiction devant une personne qui fut choquée et qui en a parlé à des responsables de l’église. Mon monde s’écroulait. Je criais, hurlais, voulais me détruire, en finir avec la vie.

Mais Dieu me tenait par la main, Il n’a jamais cessé de m’aimer

Des pasteurs se sont occupés de moi, m’ont aidé à me confier, m’ont accompagné, sans jugement ni rejet. Ils m’ont tendu la main pour que je me relève. J’ai pu pardonner, j’ai compris que le Seigneur se servait de cette situation pour me guérir intérieurement.

C’était il y a dix ans, aujourd’hui je suis toujours sur le chemin de la restauration

J’ai vécu et compris le Psaume 32 : 3 «Aussi longtemps que je me taisais, mes os se consumaient au-dedans de moi». Mon addiction a duré de très longues années, j’en suis délivré, Dieu m’a guéri !

Nous avons besoin les uns des autres, de personnes qui écoutent, conseillent et prient pour nous. Ne restez pas seul(e), enfermé(e) dans vos souffrances, parlez !

N’ayez pas peur de demander de l’aide, ni d’être jugé, c’est un argument du diable pour vous tenir isolé et vous enfoncer davantage.

Aujourd’hui je sais que je suis entouré, je peux me confier et être aidé. Merci Seigneur !

Je propose un livre dans lequel j'en dis plus, si vous voulez le commander, contactez-moi, je vous répondrai avec joie.

Jean-Marc

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