Dans d’épaisses ténèbres

J’ai grandi sans mère et cela a développé un vide en moi ; un sentiment de rejet qui me poussait à m’isoler dans ma chambre. Les paroles blessantes que j’entendais régulièrement ne faisaient qu’empirer ma situation. A l’adolescence, une de mes cousines m’a parlé du Seigneur. Son témoignage m’a touchée car elle avait quelque chose de différent des autres. Mais, je ne me croyais pas digne de devenir enfant de Dieu. Le temps est passé sans que mon état s’améliore et j’ai plongé dans une dépression qui a duré 5 ans.

Le secours du Seigneur

Je pensais que mon mal-être était une punition divine et j’ai fini par tenter de me suicider alors que j’avais déjà deux enfants. Sur le trajet vers l’hôpital l’ambulancière me demanda si je croyais en Dieu. Je lui répondis « oui ! » Elle me répliqua alors : « Quand on croit en Dieu, ce n’est pas ce que l’on fait. Mais, criez à Dieu, levez les bras au ciel jusqu’à ce qu’il vous réponde ! ». Cette femme m’a parlé tout le long du trajet. Cependant, je n’ai retenu que ces quelques mots qui ont résonné dans mon cœur pendant toute mon hospitalisation.

Je n’ai plus cessé de crier à Dieu. Malgré que je ne fusse pas guérie et 15 nuits sans sommeil, je savais que Dieu me répondrait. A ma sortie d’hôpital, le psychiatre m’a prescrit des médicaments qui m’aidaient à dormir un peu en me recommandant de ne surtout pas arrêter mon traitement de peur d’empirer mon état.

Quand un malheureux crie, l’Eternel entend, Et il le sauve de toutes ses détresses.

J’ai continué de crier à Dieu. Et une nuit, j’ai entendu une voix me dire : « Va à la réunion, tu seras bénie ; tu seras guérie. Et, tu ne prendras plus de médicaments ». J’ai donc accompagné ma belle-sœur à l’église un dimanche. On y a prié pour moi.  J’ai compris, à ce moment-là, ce que c’était qu’être béni : j’ai reçu un tel amour dans mon cœur ! Quand je suis rentrée chez moi, plus rien ne pouvait  m’atteindre. Je ressentais une paix merveilleuse.

J’ai arrêté mes médicaments. Je n’en avais plus besoin car je continuais encore et toujours de crier à Dieu. Il est intervenu de manière miraculeuse dans mon cœur pour que malgré ma phobie des autres, je puisse me faire baptiser devant environ 200 personnes. Il est le Dieu des miracles.

Aujourd’hui, je chante pour lui sans crainte.

A Dieu soit toute la gloire !

N’hésitez pas à me contacter pour  connaître la suite de  mon histoire.

Que le Seigneur vous bénisse pleinement.                                                                                   

Magalie