J'AI DECOUVERT L'AMOUR DE DIEU
Du défi à la foi
Le 28 avril 1995, dans une chambre universitaire à Edimbourg, ma vie bascule : Dieu devient réel, et son amour, palpable. Je suis en première année de fac ; ce soir-là, fatigué de me poser tant de questions sur ce « Dieu d’amour » dont me parlaient les chrétiens, je m’enferme dans ma chambre, et je lui lance un défi, disant : « Je ne sors pas d’ici tant que tu ne t’es pas révélé à moi, ou que tu ne m’as pas changé ! ». Mais le défi se retourne contre moi, et je sens que la seule façon de procéder, c'est d’abandonner ma vie entre ses mains et lui dire « Sois véritablement mon Seigneur, le maître de ma vie ». Craintif, je le fais. Sur l’instant, rien. Mais subitement, je me sens envahi d’une certitude et d’une joie immense : Dieu m’aime, et la preuve, c'est qu’il a envoyé son Fils, Jésus Christ, mourir pour moi et démontrer son amour. Cela devient limpide, mon cœur est rempli d'une paix inexprimable, je saute de joie dans la simplicité de cette découverte et je cours dire à mon voisin que lui aussi peut trouver l’amour de Dieu ! « Il suffit de croire et recevoir l’amour de Dieu ». Toi qui lis ces lignes, sache que c'est possible de se savoir aimé.
Comment en suis-je arrivé à ce point, et que suis-je devenu depuis ?
Religieux, mais vide
J’ai grandi dans une famille où on croyait en Dieu et on lisait même la Bible, mais lors de mon adolescence, toute ma famille a arrêté de fréquenter l’église – sauf moi. J’y allais car je me sentais attiré, bien que Dieu restait pour moi un être lointain, difficile d’accès et souvent colérique. Il avait peut-être créé le monde, mais il s’en occupait assez mal, me disais-je parfois…
Mais il y avait du vide en moi. J’étais bon élève et obtenais de bonnes notes, mais ce qui me préoccupait c'était plutôt de savoir ce que j’allais devenir après la mort. J’ai pris une année sabbatique avant d’aller à la fac et j’ai fait un séjour de 6 mois en Israël, intrigué par cette terre « religieuse » par excellence. C'est surtout la rencontre avec des chrétiens qui m’a mis sur la piste : j’ai côtoyé des gens qui étaient sûrs de leur sort final, confiants de l’amour de Dieu, et je me demandais comment c'était possible.
Et aujourd'hui ?
Aujourd'hui, presque 20 ans plus tard, je me prépare à devenir pasteur après une carrière d’enseignant dans l’éducation nationale. Et rien n’a émoussé cette certitude : oui, Dieu m’aime, il est bon, il a des plans pour toi si tu lui confies ton existence…