Carine Phung

Des religions à la vie renouvelée en Jésus

J’ai été athée, j’ai fait de la philosophie, j’ai été musulmane, j’ai touché à l’occultisme… Mais avec Jésus, j’ai découvert un Dieu vivant, qui m’a permis de sortir du désert et de vivre l’abondance de ce qu’Il a prévu pour nous.

J’ai été élevée dans une famille athée. Seule ma grand-mère paternelle croyait en quelque chose : elle était bouddhiste. Elle pratiquait le culte des ancêtres, c'est-à-dire des morts… Et pourtant, je me souviens que je me sentais attirée par Jésus et que j’aimais la période de Noël car j’entendais alors parler de lui. Ce que je voyais en lui, c’était le visage de la compassion. Je m’étais même dit en secret que j’aimerais entrer au couvent plus tard, parce que je ne trouvais pas de sens à la vie et ne voulais pas me marier, je ne comprenais pas cette forme d’amour. Lorsque j'ai fait des études de philosophie, j’ai consacré mon mémoire de recherche sur l’amour : comment est-ce que Jésus pouvait nous commander d’aimer notre prochain ? Quel était ce type d’amour qui pouvait aller jusqu’à se donner totalement lui-même ?

Pour autant, je ne croyais en rien. Je suis partie vivre un an au Canada et j’ai rencontré quelques personnes qui avaient la foi et j’ai vu une lumière et une force dans leur regard. Je suis rentrée en France où j’ai fait un an de volontariat, pour me consacrer aux autres et découvrir ma voie. Je me souviens qu’un jour, j’ai eu comme une révélation qui est tombée sur moi, comme un déclic instantané : « Je crois en Dieu ». Cela dit, cela restait abstrait, ce n’était pas descendu dans mon cœur. C’était embryonnaire.

Puis j’ai rencontré un musulman et, lors de nos fiançailles, l’imam m’a demandé si j’étais au moins chrétienne. J’ai dit que non, or il m’a dit que je devais croire en une religion et m’a proposé de me convertir à l’islam. Je me suis dit qu’embrasser une religion allait peut-être permettre à ma foi de se développer. Mais cela n’a pas été le cas, j’avais des questions sur Dieu, mais je n’obtenais pas de réponses convaincantes.

Plusieurs années après, je me suis séparée de mon compagnon et, soudain, le monde invisible s’est ouvert devant moi. Je rencontrais des chrétiens avec une réelle foi vivante et je tissais une relation avec Jésus mais, en parallèle, je faisais mes premiers pas dans le monde occulte en m’essayant à toutes sortes de techniques : magnétisme, reïki, et bien d’autres choses encore.

Un jour, alors que je priais, j’ai reçu le Saint Esprit, sans comprendre ce qui m’arrivait. Ça a été une expérience incroyable. Et pourtant, par ignorance, je continuais les pratiques occultes. Petit à petit, je me sentais comme tiraillée d'un côté entre ma foi et mon amour de Dieu, et de l'autre, mon attrait pour l'occultisme qui me procurait un certain sentiment de puissance et de satisfaction personnelle.

J’ai alors traversé une période de désert. Mon ex-compagnon a voulu obtenir la garde de nos enfants et m’a accusé de choses terribles. L'enquête organisée en urgence devait durer trois mois pendant lesquels je ne voyais mes enfants qu’un samedi tous les quinze jours… Il a fallu 3 ans pour obtenir un jugement ! Je me suis sentie broyée par la machine judiciaire, les accusations qui pesaient sur moi… et surtout par la séparation d’avec mes enfants ! Je m’accrochais à Jésus de toutes mes forces, mais tant de fois j’ai eu la tentation de baisser les bras et de me laisser couler… Je pensais à la mort comme une délivrance. Par la grâce de Dieu, j’ai tenu bon car Jésus, puis la rencontre de Dieu comme un Père d’amour, étaient ces voix qui criaient dans mon désert : « Ne crains pas, je suis avec toi ».

Puis, peu à peu, Il m’a permis de côtoyer des chrétiens ayant une foi vivante, vivant dans le surnaturel de Dieu et ma vie a pris une nouvelle dimension.

Carine

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