Siza Sommet

Freiburg, Switzerland

Dieu Amour

 

Je m’appelle Sommet Siza Patricia Sara. Siza est mon premier prénom et c’est celui qu’on utilise pour m’appeler. Il signifie : « c’est vrai, Dieu existe. » En effet, j’ai grandi dans une famille chrétienne. Mon père est pasteur et j’ai appris depuis mon enfance à aller à l’Église et à prier. Encore aujourd’hui, je remercie Dieu d’avoir inspiré mon père pour ce merveilleux prénom que je porte parce que, grâce à lui, lors des moments difficiles, j’ai toujours à l’esprit que je ne suis pas seule, mais qu’il y a là-haut, Dieu qui veille sur moi. J’ai passé une partie de mon enfance dans mon pays natale, le Burkina Faso. Je n’ai que peu de souvenir de cette période, mais c’était un temps heureux. Vers l’âge de 8 ans, ma famille a quitté le Burkina pour rejoindre la Belgique où mon père faisait ses études d’enseignant biblique. Ce fut un grand choque culturel et météorologique de vivre dans un pays européen mais je me suis vite habituée grâce aux amis que je me suis fait. En Belgique, je perdis ma mère qui était atteinte d’une grave maladie. Ça été une très grande douleur pour moi, mais je refusais de laisser la tristesse m’envahir et je luttais toujours contre les larmes et les paroles de consolation. Je faisais croire aux autres que tout allait bien en leur montrant un visage souriant. J’étais de nature extravertie mais aujourd’hui je me rends compte que c’était pour cacher le manque immense qui était en moi. Je me rappelle qu’à l’enterrement je n’ai versé aucune larme, j’encourageais plutôt mes frères et soeurs à jouer avec moi dans la voiture du cortège. Je voulais juste oublier à tout pris ce qui venait de se passer et cela par tous les moyens. J’étais aussi convaincue d’une chose et encore aujourd’hui je le suis, c’est le fait que ma mère était avec Dieu au paradis et qu’ainsi tout était finalement bien. Il n’était pas question pour moi de renier Dieu à cause de la perte de ma mère, ceci fut grâce à l’aide de mon prénom et de mon père qui nous enseignait beaucoup la bible. Voilà donc comment j’ai vécu en Belgique avec ma famille pendant trois ans. Entre-temps, la vie avait repris un court assez normal et finalement mon père a retrouvé une amie qu’il avait connu dans sa jeunesse pendant une école biblique au Togo. Cette amie était suisse et au fil de leur correspondance, ils décidèrent (avec l’accord des enfants, dont moi) de se marier car ils s’aimaient. C’est donc pour cette raison, que nous avons déménagé en Suisse. Cela signifiait pour moi, de me séparer des amis de Belgique et d’en faire de nouveau en Suisse. Arrivée en Suisse, j’ai commencé l’école secondaire. Ce fut à partir de cette année que les gros problèmes se sont montrés. Je n’arrivais pas à me faire des amis et à cause de mon fort caractère j’eus beaucoup de violentes disputes avec mes camarades de classe. Celui avec lequel c’est vraiment devenu grave, à un tel point que nos pères respectifs ont eu une discussion. était aussi issu d’une famille chrétienne et allais dans la même Église que moi. En résumé, j’avais des disputes à l’école secondaire et à l’école du dimanche. Cette période a duré jusqu’à la fin du cycle obligatoire. À la fin de tout ceci, j’étais quelqu’un qui ne pouvait plus construire une relation amicale honnête, j’avais toujours peur que l’on me rejette et je cachais ce manque de confiance en moi par une joie excessive et artificielle. J’étais capable de me faire rapidement des « amis » mais je refusais toujours de leur accorder une totale confiance car j’avais cette peur d’être constamment déçue. Je l’avais si souvent été. Il y avait donc une muraille entre la vraie moi et les autres. La situation s’est plus empirée quand ma belle-mère à fait quelques injustices entre ses deux enfants (eus avec mon père) et mon frère, ma soeur et moi. Je suis devenu en ce temps là vraiment hystérique et comme je n’avais pas peur de crier les crimes haut et fort surtout quand j’avais raison, j’eus les disputes les plus violentes de ma vie avec ma belle-mère et plus tard avec mon père car je suis, en plus de tout ceci, rentrée dans la crise d’adolescence. Bref à 16 ans c’était le chaos dans ma vie et je le faisais durement ressentir à toute la famille. Malgré toutes choses je continuais à m’intéresser à Jésus, à Dieu. Je savais que c’était par Lui seule que je pouvais me sentir mieux et me sentir complète et sans manque. En effet, j’observais les autres familles (qui n’étaient pas croyantes) et je trouvais que même si elles semblaient être des familles parfaites, il y avait toujours quelque chose qui manquait, il y avait un vide, leurs vies n’avaient enfaite pas tellement de sens. Cela m’a aidé à reconnaître Dieu comme la seule Solution. En plus de cela il y avait aussi la bible, le groupe de jeune de mon Église, la musique chrétienne, les discussions théologiques avec mon père et mon nom qui m’encourageaient à ne pas m’éloigner de Dieu. Donc étant donné que j’étais entourée de croyant et que j’en étais moi-même une malgré mes problèmes, j’ai eu l’occasion de recevoir plusieurs informations à propos des missions. J’avais dans le coeur un jour de partir dans un autre pays pour y être missionnaire. J’en parlais parfois autour de moi et un jour, ma belle-mère me parla d’OM (Opération Mobilisation). Je trouvai cette organisation très intéressante et je me suis engagée avec eux pour Teenstreet. Ce n’était à proprement parlé pas une mission mais plutôt un immense rassemblement de jeune du monde entier pour louer et adorer le Seigneur et vivre des expériences magnifique avec Lui. Je pense que Dieu m’a poussé à aller à cette conférence en Allemagne parce qu’Il voulait me guérir et me sauver. En réalité, cette semaine là-bas à été terrible pour moi. Je me rappelle encore d’une soirée de louange où je demandai à Dieu de me guérir de ma myopie. Il me répondit que mes yeux pouvaient attendre, et que le plus important était ce qui m’avait brisé le coeur. Il m’a confirmé que je devais passer par la guérison de mes blessures émotionnelles et par la réconciliation d’avec ma famille avant toutes choses. Ce processus de guérison commença donc en Allemagne et ce déroule encore aujourd’hui. J’ai vraiment souffert au début de cette guérison car il fallait rouvrir les plaies et sonder en profondeur ce qui n’allait pas. C’est également dans cette période que je réalisai que j’en voulais à Dieu d’avoir repris ma mère. Je lui demandai pardon (au fil de plusieurs discussions) et j’ai accepté Sa consolation. Je pus enfin faire mon deuil et laisser la paix de Jésus m’habiter. Je me suis baptisée le 3 juillet 2011. Ce jour fut magnifique, Dieu m’a fait ressentir l’amour qu’Il avait pour moi. Je me suis baptisé car j’ai décidé de croire personnellement en Dieu et de ne pas juste suivre ma famille chaque dimanche à l’Église. Le baptême a été pour moi une preuve, face au monde et aux puissances spirituelles, que je décidais de changer de comportement et de laisser Jésus diriger ma vie. J’ai réellement vu l’action de Dieu dans ma vie et je suis plus convaincue que jamais de Son existence, de Sa puissance et de l’amour inconditionnel qu’Il me porte. Aujourd’hui Jésus m’apprends à marcher avec Lui au quotidien. Actuellement cela se traduit par une année missionnaire dans les quartiers de Zürich. J’en apprends chaque jour un peu plus sur Dieu, sur moi et les autres. Et ce qui me réjouit le plus, c’est le fait que je ressens Sa présence au milieu de mes différentes activités. Je sais qu’il y aura encore des épreuves mais je sais aussi que je peux totalement Lui faire confiance, car Il ne m’abandonne jamais. Au contraire, Il me fait grandir dans la foi. Et le fait d’apprendre à le connaitre est vraiment quelque chose de grandiose !! Alors voici donc en quelques mots mon témoignage de ma marche avec Jésus. J’espère que cela vous interpellera. Si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas à me contacter. Merci de votre lecture.

 

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