Une enfance heureuse

Je suis le second d’une fratrie de 5 enfants. Mes parents étaient très engagés dans le domaine associatif et dans la foi.

Un soir, à l’âge de 12 ans, en réalisant la force et l’énergie que mes parents arrivaient à trouver dans leur manière de vivre la foi chrétienne, je me suis mis à genoux au milieu de ma chambre, et j’ai prié. J’ai demandé à Dieu : « Si tu existes, dis le moi, et je te servirai toute ma vie ». Ce que je savais pas, c'est que ce sont bien des années plus tard que Dieu répondi à cette prière. Malheureusement, quelques semaines après cette prière, je fis le mauvais choix de faire de la voyance et du médium.

Quand un “super héros“ bascule du côté obscur

Au début, c’était exaltant ! En quelques mois, seul avec les esprits que j’arrivais à invoquer, j’ai appris la cléromancie (lire l’avenir dans des objets jetés sur une table), l’écriture automatique, le wija…

C’était pour moi un jeu. Je savais à l’avance sur quoi j’allais être interrogé à l’école, mes notes grimpaient, je faisais des rêves prémonitoires et j’avais ce sentiment de puissance qui montait en moi en sachant ce que d’autres ne savaient pas.

Cette même année, j’ai perdu mes 3 meilleurs amis. L’un d’eux a été hospitalisé plusieurs mois pour un problème de santé grave, et les deux autres ont déménagé dans une autre ville.

Au collège, je me suis retrouvé seul. En quelques semaines, je suis devenu un souffre-douleur.

Certains garçons venaient chaque jour me frapper, m’insulter et m’humilier.

Un jour, dans ma chambre, un esprit m’a proposé de franchir un cap. Je ne devais plus me laisser faire. La fois suivante que je me suis fait insulter, j’ai maudit les trois garçons. Le lendemain, ils étaient tous les trois malades. Ils ne sont plus jamais revenus me faire quoi que ce soit.

Dans mes pensées de jeune adolescent de 13 ans, j’ai eu l’impression de devenir un super héros, doté de pouvoirs, comme les personnages de film.

Mais un service pareil avait un prix. J’allais l’apprendre à mes dépends.

Un soir, un esprit m’a demandé mon corps pour tuer quelqu’un que je ne connaissais même pas.

J’ai refusé. L’esprit m’a fait comprendre que j’avais une dette, et qu’il était impossible de s’y soustraire.

Il a décidé de me punir. Ma vie est rapidement devenue un cauchemar.

Ce soir-là, j’ai commencé à avoir des TOC, des phobies, des insomnies, des peurs irrationnelles.

J’entendais des voix, j’avais un vertige maladif, je n’avais toujours aucun ami au collège et je devenais sombre dans mes pensées.

Je ne me sentais plus du tout “super héros“. Je me sentais oppressé au point que j’en suis devenu suicidaire. J’ai vécu trois années dans cet état.

Traîné de force vers un rassemblement de jeunes Chrétiens

A mes 17 ans, mon père m’a emmené dans un rassemblement de jeunes Chrétiens, à Walbourg, en Alsace.

J’y ai entendu le témoignage d’un prêtre qui avait vécu l’occultisme. Il disait s’en être sorti grâce à la puissance sans borne de Jésus Christ. J’ai été très touché par son témoignage. Prisonnier de puissances que je ne contrôlais pas, je me suis dit que ce Jésus serait peut-être une solution.

J’ai réfléchi une année entière. Je voulais profondément connaître ce Jésus qui semblait être plus fort que les esprits qui malmenaient ma vie.

Le plus grand pari de ma vie

Je suis retourné dans ce même rassemblement une année plus tard. C’était le soir d’halloween.

Au milieu des chants et des témoignages, j’ai fondu en larmes.

Je sentais que je devais faire un choix. L’occultisme risquait de m’amener à la mort, et je voulais vivre.

Mais pour sortir de ce monde, je devais faire le pari que Jésus Christ était assez puissant pour me délivrer, sans quoi, j’allais à nouveau être puni... Peut-être de mort…

Dans les larmes, j’ai prié Dieu de me conduire vers quelqu’un. Je me suis retrouvé devant un pasteur, lui ai dit tout mon parcours. Il a prié pour moi. Mon corps entier tremblait, je ne le contrôlais plus.

Puis tout s’est calmé. Il m’a encouragé à aller au pied de la croix en bois qui se trouvait là. En m’approchant, j’ai ressenti une paix profonde qui m’envahissait. Je me suis senti aimé. Intensément. Un pasteur, depuis l’estrade, parlait du prophète Jérémie, comme s’il s’adressait directement à moi. J’ai pleuré à nouveau, mais cette fois, mes larmes étaient des larmes de joie.

Le meilleur choix possible

Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit-là, je me sentais frais. J’étais devenu en quelques secondes un homme plein d’assurance. Plus de cauchemars, ni de peurs, ni d’insomnies.

Les semaines qui ont suivi, tout mon entourage me demandait ce qui m’était arrivé.

La joie que je dégageai surprenait mes proches. Les quelques amis que je m’étais fait au Lycée étaient très interpellés de mon changement radical de penser et d’agir.

Les années qui ont suivi n’ont pas été faciles. Divorce de mes parents, suicide d’un proche, une amie morte du cancer… Mais dans toutes ces choses, ce Jésus que j’ai appris à connaître a pu me soutenir.

L’amitié de Jésus Christ continue à m’impressionner chaque jour…

Si comme moi, tu veux apprendre à le connaître comme un ami, n’hésite pas à me contacter !