Dieu me punissait, c’était sûr !
J’ai appris à connaître Dieu, par mes parents chrétiens et à l’école du dimanche dans une église de Normandie. J’ai vite compris que Dieu existait, et c’est ainsi qu’à 8 ans, je lui ai confié ma vie.
A l’âge de 10 ans, ma soeur âgée de 14 ans a été atteinte de sclérose en plaques. La maladie avait atteint ses yeux et elle devait porter des verres très épais. J’ai vu mes parents prier et l’église prier pour elle aussi.
Un matin, elle ne supportait plus ses lunettes et assurait à ma mère qu’elle voyait de nouveau très bien. Suite à un bilan médical complet, les spécialistes ont admis que ma soeur était miraculeusement guérie !!!
Oui, j’en étais maintenant sûr, Dieu aimait et s’occupait de ma famille.
Quelques mois plus tard, alors que j’étais bloquée au lit à cause d’une forte grippe, j’ai demandé à Dieu de me guérir, en lui disant "Tu as bien guéri ma soeur, tu peux le faire aussi pour moi !" Et j’ai ressenti dans tout mon corps, comme un grand frisson, et je me suis sentie tellement bien !!! J’étais guérie, j’ai pu me lever et courir jouer dans le jardin !!! Oui, Le Seigneur m’aimait aussi, il m’écoutait quand je lui parlais.
Le cercle vicieux de la culpabilité
En grandissant, j’ai cru que Dieu attendait beaucoup de moi. J’ai donc essayé d’être parfaite, je me mettais la barre très haute car je ne voulais tellement pas Le décevoir !
Adolescente, de par notre culture d’église, on m’a imposé des choses lourdes à porter, des choses qui ne sont pas dans la Bible mais que les hommes ont institué. Par exemple, je ne devais pas porter de bijoux, pas me couper les cheveux, pas mettre de maquillage et je ne devais porter que des jupes !
On nous enseignait à l’église qu’il fallait, tout comme Jésus, prendre un temps de prière chaque jour si on voulait plaire à Dieu. Ainsi, si je n’avais pas prié un matin, je pensais que Dieu était triste, pas content de moi. La prière est alors devenue une obligation.
Pour comprendre à quel point mon image de Dieu était faussée, il m’est arrivé une fois de ne pas pouvoir aller à l’église et le lendemain j’ai eu une mauvaise note à l’école. Pour moi c’était sûr : Dieu me punissait !
J’en étais même arrivée à croire que si je ne passais pas du temps avec Dieu, ma journée allait forcément être gâchée.
Cependant, j’aimais Dieu, je voulais lui plaire, mais je n’étais pas libre dans ma vie chrétienne, à cause de cette culpabilité que je traînais derrière moi…
Ma vision de Dieu change
Heureusement, Dieu connaît mon coeur et ma soif de mieux le connaître ! Dieu a permis qu’au travers d’un groupe de musique dont mon mari faisait parti, nous puissions découvrir d’autres églises et différents ministères. J’ai progressivement compris que mon image de Dieu était faussée.
En écoutant des messages de Joyce Meyer sur le site TopChrétien.com, et en discutant avec un couple d’amis, j’ai enfin compris ce que disait réellement la Bible : Dieu n’attendait pas que je sois parfaite ou que je fasse des choses extraordinaires mais il m’aimait comme j’étais ! Dieu voulait une relation d’amour avec moi, dans la simplicité !
Oufff, quelle libération !!!
Même si je ne passais pas un temps de prière chaque jour, Dieu allait être satisfait de moi car il m’avait déjà acceptée en Jésus. Avant, j’avais l’impression de ne jamais être à la hauteur, de devoir franchir des montagnes par la foi pour que Dieu soit content de moi. J’ai maintenant compris que Dieu nous voit comme des enfants qui grandissent.
Par exemple, un enfant apprend à marcher et parfois chute. Alors, un parent aimant ne va pas lui crier dessus mais au contraire le prendre par la main en lui disant : “Ce n’est pas grave, je t’aime ! Allez, tu y es presque !” Dieu seul nous connaît parfaitement et Il nous fera marcher au bon rythme pour que nous progressions.
Une vie épanouie
Aujourd’hui, je suis une femme épanouie ! Je passe du temps avec Dieu comme avec un ami proche. Je vis une telle liberté ! Je ne suis pas encore arrivée à une pleine compréhension de la grâce de Dieu, mais je continue à mieux connaître son amour pour moi, jour après jour. Je ne m’impose plus de principes impossibles à tenir, ni de règles religieuses.
Je vis une grande histoire d’amour avec mon Dieu qui m’aime sans condition !
Christine