Delobeau sandrine

Dax, France

Au coeur du sida: le témoignage d'amour de Dieu

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Dans les bouleversements des deux grandes guerres, ma famille s’est formée, déchirée, et il n’en reste plus grand-chose de cohérent aujourd’hui pour nous accueillir mon frère et moi.

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Je n’ai pas gardé de souvenirs traumatisants de ces moments-là, mon jeune âge sans doute m’en a préservé mais je n’aurai plus personne à appeler papa. Ce n’est que plus tard que je comprendrais que mon jeune papa préférait les bars, l’alcool, les filles et les copains à sa famille.

L’impact du manque engendré par son absence se fera insidieusement au fil des années, façonnant ma personnalité, mon comportement, mon regard sur la vie, sur les hommes. Cette absence alimentera à mon insu un malaise intérieur, un manque de confiance en moi, une fuite en avant… jusqu’au point de non retour…

C’est comme ça que j’ai pris les rênes de ma vie, seule pour mener ma barque, poussée par des vents qui m’éloigne de tout port d’attache.

1991. J’ai aujourd’hui 22 ans et je pars, sans vraiment consulter mes parents. Je pars pour deux années au Cameroun dans des projets de développement, emportant mes attentes, mes rêves, mes fragilités enfouies, impatiente de découvrir cette nouvelle vie qui me tend les bras.

1993. C’est le laboratoire d’analyses médicales de Paris qui rappelle. Comme lors de mon départ pour l’Afrique où un check-up complet avait été requis, le même bilan vient d’avoir lieu au retour.

En fin de matinée, je vais relever le courrier : la lettre du labo se trouve dans la boîte. « Dépistage des anticorps anti-VIH1 et VIH2 (Elisa WELCOME) : RÉACTION POSITIVE. » POSITIF ! Le mot me saute au visage ! Positif… Positif.

Mon cerveau s’arrête. Le jugement est tombé. Aboutissement d'un itinéraire raté, d’une vie ratée. J’ai 24 ans. C’est fini. Plus rien ne sera comme avant. Tout s'écroule. Mon cerveau refuse toujours d’enregistrer la nouvelle. Je n’avais pas écouté ma conscience, cédant à contre cœur, désireuse de ne pas paraître anormale, de faire comme tout le monde…mais je ne voulais pas ! Ça ne me plaisait pas ! Pourquoi ai-je cédé ? Je me suis perdue, c’est injuste ! C’est injuste ! La colère me saisit, contre ma famille, contre moi, contre la société. C’est insensé, insensé ! J’étais loin de me douter alors qu’en coulisse Quelqu’un veillait avec amour sur moi pour éclairer ce couloir de la mort d’une lumière d’espérance.

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2002. Ce soir, je me munis de ma Bible et vais m’allonger. Je décide de relire la lettre adressée par Paul aux Romains. Après quelques pages, je me retrouve devant cet enchaînement si connu maintenant « L’épreuve nous apprend à être patients, la patience nous affermit et développe notre force de caractère, elle nous aide à faire toujours davantage confiance à Dieu… » Je ne peux m'empêcher de sourire quand je pense à ma situation ! Une patience forcée oui !

« Patience, persévérance », les deux maîtres mots de ce contexte bien particulier d’une longue maladie. Je continue ma lecture « … et cela produit l'espérance… » Mes pensées suivent ainsi le cours de ce passage quand tout à coup je lis pourquoi cette espérance est certaine en moi : « Or, notre espérance ne risque pas d’être déçue, car l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœur par l’Esprit Saint qui nous a été donné »

Là, je m'arrête, intriguée par la corrélation faite entre le Saint Esprit et l'amour de Dieu. Mais alors ? Est-ce lui qui insuffle l'amour de Dieu en moi ? … Cette réalité, d’un coup, me transperce le cœur Un immense frémissement. Quelque chose m’embrase de l’intérieur. Je tremble, je pleure, saisit par cette nouvelle révélation. Je balbutie des mots inintelligibles au milieu de mes larmes, je ne peux endiguer ce flot face à ce bouleversement qui m’étreint. Au matin, lorsque j’ouvre les yeux, je m’assieds sur mon lit, savourant cet instant de détente si nouveau pour moi. L’oppression dans mes pensées s’est évaporée, je me sens... légère, une sensation… de paix… extraordinaire… une autre sensation est là aussi… de la joie, une grosse boule qui gonfle en moi, pas une explosion, mais comme si toutes mes aspirations, mes désirs étaient comblés… formidable… je ressens un bien-être extraordinaire. Rien n’a changé mais… tout est différent. L’intégralité de mes données internes a été comme réinitialisée, restaurée. Je pose un regard tout nouveau autour de moi.

En une nuit, je ne suis plus la même. La chenille vient de libérer le papillon. Bruissement d’aile. Souffle de vie. Les forteresses de mes raisonnements viennent d’exploser. Je m’envole !

Mes pensées tentent de happer des bribes de ce qui est en train de se passer. Je vois défiler le chemin parcouru. Dieu a toujours été avec moi, mais nous avons tous un vécu, un environnement qui a façonné notre manière de percevoir et d’appréhender ce qui nous arrive. Et cela parasitait ma façon de considérer Dieu, ses pensées et son attitude à mon égard.

Il m’a conduit à travers toutes ces circonstances afin que ce que je ne percevais que confusément, par bribes, explose en pleine lumière, là où m’attendait Son amour. Son amour, plus fort que mes conceptions erronées le croyant en colère, Son amour, fort au sein de mes faiblesses, patient dans mes colères, persévérant dans mes découragements. Un amour délicat qui a patiemment usé ma "carapace", fait céder mes résistances pour me toucher au cœur de mon intimité, au sein même de mes blocages. Tout re programmer pour que je le découvre maintenant tel qu’Il est : un Dieu qui m’aime de façon inconditionnelle.

Je devais en arriver là. Au bout de moi-même, capituler, ouvrir mon cœur sur ces blessures secrètes, sur ces désordres de l’amour qui avaient jalonné mon histoire, autant d’obstacles qui me rendaient incapable de concevoir que quelqu’un puisse m’aimer pour ce que je suis. C’est Dieu m’a donné de lui-même une connaissance vécue que je n’aurais sans doute jamais acquise d’une autre manière. Il n’a pas changé les circonstances mais il a été en communion avec moi dans mes souffrances et mes peines. Avec du recul, pendant toute cette longue traversée du désert, j’ai découvert et expérimenté celui qui console, celui qui rassure, qui protège, qui a ramené la vie là où il y avait la mort. Il m’attendait, les bras grands ouverts, son amour a été une corde lancée vers ma misère comme une bouée de sauvetage.

Il a vu, au-delà de mes conceptions erronées, mon cœur se répandre devant lui du fond de mes nuits sans sommeil avec ce désir de tout remettre en ordre.

Ma persévérance a payé au-delà de ce que je n’aurai même jamais pu imaginer : la révélation de l’amour de Dieu pour moi… Sandrine.

C’est au cœur de ces moments dramatiques, extrêmes, que se sont révélés les plus belles choses. Au bout de moi-même, dans l’impasse la plus complète, ma faible foi est venue rencontrer l’amour extraordinaire de Dieu

Un immense sentiment de reconnaissance m’a envahie, je me suis mis à le remercier, de simples mots, quand tout à coup, sur mes lèvres le mot : père. Un mot. Un simple mot qui a libéré tout ce qui peut être contenu derrière. A nouveau mes larmes sont là, des pleurs d’enfant devant les bras retrouvés, une présence où me réfugier pour apaiser mes craintes, être rassurée.

La chaleur d’une présence, l’amour de… mon Père

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Aujourd’hui, la maladie est stabilisée, je n’ai plus d’efftets secondaires, je redécouvre la vie avec bonheur, la savoure avec joie et reconnaissance comme il n’est possible qu’après de longues et dures années. Je suis profondément bien et cet amour qui me remplit se conjuguer… à deux !!

Rencontrez l’amour ! Il bouleversera votre vie ! Il est l’ennemi public N°1 de ce virus. Là où l’amour règne, le mal est vaincu.

 

L'intégralité de l'histoire: 'Quand tout bascule'  à la librairie CLC

    
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